Lorsque Diisha ouvrit les yeux, elle compris que son sommeil venait d'etre troublé.
La nuit emplissait encore la chambre et les quelques bruits du dehors pénétraient à peine par l'une des fenétres ouvertes.
Une légére brise poussa les rideaux de velours.
Elle écarta alors les draps de satin blanc, s'assise sur le rebord du lit, puis posa ses pieds par terre.
Le contact froid du sol en pierre fini de la tirer du sommeil. Elle fronca les sourcils, contrariée.
Elle décida de se lever, parcourue à petit pas la piéce, jusqu'a la porte principale de la chambre.
Au moment de saisir la poignée dorée, elle fut prise d'une angoisse grandissante. Elle compris alors ce qui l'avais tirée du sommeil. Le mal étais parti de son estomac et s'étendait à présent, oppressant jusque dans sa poitrine.
Elle saisit le pendentif qu'elle portait en permanence autour du cou, il lui sembla beaucoup plus lourd que d'habitude. Elle se sentit vaciller et instinctivement tourna la poignée, fis grincer les lourds gong de la porte en bois, puis avanca jusqu'au parvis de la demeure.
L'air frais empli ses poumons des senteurs exotiques provenant du jardin. La douleur sembla s'apaiser.
Pourtant, l'instant d'aprés le mal-etre se transforma et l'angoisse initiale fis place à la peur.
"que m'arrive t'il?" chuchota t'elle
Elle redressa la tete et porta son regard vers les toits situés plus loin en contre bas. On apercevait les temples des gardiens, protecteurs du sanctuaire et des abords de la demeure princière. Cette vision la rassura un peu, son visage s'éclairci.
A présent son regard s'était porté vers l'horizon, une lueur pale annoncait l'aurore et dessinait furtivement le contour des montagnes.
Soudain, une ombre surgit des larges piliers soutenant la toiture de l'édifice, gravit à la vitesse du vent les quelques marches et vint se figer devant Diisha.
Une large cape le recouvrait, ne laissant deviner qu'un corps massif et robuste, les rebords de la capuche masquant son visage.
-"qui etes vous?"
-"qu'importe, je suis venu pour t'oter la vie"
Diisha fis quelques pas en arriere, son visage étais horrifié.
L'ombre dévoila une large faux dont la lame scintilla au moment ou elle vint se planter en plein coeur.
Lorsque Méhol ouvrit les yeux, son coeur battait la chamade, il passa nerveusement la main sur son front afin d'oter la sueur qui perlait sur son visage, reprenant son souffle, il murmura:
"un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar de plus"
Pourtant tout semblait si réel, le tueur à la faux, les parfums, la chambre, l'inconnue...le pendentif!!!
Cette fois, il en étais sur, cette femme portais un nadjiin identique au sien.
Les premiers rayons du soleil pénétrérent dans la chambre, Méhol se leva d'un bond.Il décida qu'aujourd'hui il lui fallait solliciter une audience auprés de Maitre Sylann.
à suivre...........